[CDR] Eau-de-vie de vin des Côtes du Rhône et eaux de vie de marc des Côtes du Rhône

Modifié le 22/05/2024

[CDR] Eau-de-vie de vin des Côtes du Rhône et eaux de vie de marc des Côtes du Rhône

 © Marie-Pierre Delpeuch

Voici deux Indications Géographiques à la valorisation en devenir. Afin de mieux les connaître, nous avons rencontré Lydie Debarge et Pierre Amadieu, coprésidents du syndicat dédié. Deux Cahiers des charges régissent ces productions dont les marcs sont issus de raisins récoltés dans des vignes situées dans l’aire géographique de l’AOP Côtes du Rhône. Elles se différencient en eau de vie « blanche », commercialisable après trois mois de cuve inerte et «  vieillie sous-bois  », en fonction de la durée de vieillissement (de trois ans minimum à dix ans et au-delà ). « En général, il s’agit d’assemblages. Pour le vieux marc, l’assemblage de vieux millésime est courant, mais le plus jeune doit avoir cinq ans. Les millésimés sont plutôt rares », souligne Pierre Amadieu, co-président du Syndicat des eaux de vie et marc des Côtes du Rhône. 

Pour un complément de gamme 

Si la production est confidentielle, 136 hectolitres de marc de vin et 90 hectolitres d’alcool pure en 2022-2023, il y a un marché à développer en France et à l’export. « Pour les vignerons qui en font en complément de gamme, cela donne une jolie image de nos produits et de nos terroirs. La façon de distiller et l’élevage vont transparaître à travers le produit. Ces appellations d’origine sont complémentaires, par exemple en restauration. Si la partie apéritive a beaucoup diminué, autant à la fin de repas une petite goutte c’est toujours bien pour prolonger l’instant. Il y a un regain pour ces produits qui donnent de la convivialité et à l’univers sensoriel important. Le deuxième marché s’oriente chez les cavistes et les particuliers, ce qui représente chez nous environ 500 bouteilles par an », confirme Pierre Amadieu. De son côté, Lydie Debarge, co-présidente du Syndicat des eaux de vie et marcs des Côtes du Rhône, suggère de glisser une bouteille dans la palette de vin en partance. 

Attention à la réglementation complexe 

Deux distilleries régionales couvrent le marché et quelques domaines ont passé le pas en achetant en commun un alambic. La réglementation est contraignante, surtout la première année. « Il y a un schéma d’autorisations et de transmission de données aux Douanes, pour avoir le droit de détenir de l’alcool chez soi, en quel volume annuel, il faut donner le plan de cave » explique Pierre Amadieu. Les taxes sont importantes précise Lydie Debarge, « 2500€ de droits par hectolitres d’alcool pur en France, sur une bouteille de 0,70 cl à 43 degrés cela fait à peu près 10€ ». En 2022-2023, 23 opérateurs ont distillé de l’eau de vie de marc de Côtes du Rhône. Un sujet qui fera l’objet d’une deuxième publication. 

Marie-Pierre Delpeuch

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